Après les i-phone, i-pad et i-truc, le Nicaragua est pris par la fièvre du « i-luxe » depuis quelques années. Signe de réussite ou de richesse, ou simplement signé avec une banque, mais aussi servant à transporter toute la famille, sans aucune limite. La police tolère facilement la grappe de passagers trainant à l’arrière du « i-luxe ». Le fameux Toyota Hilux, sous toutes ces versions et parfois recouvertes d’accoutrements « tunés », est largement visible sur les belles routes Nicaraguayennes. La voiture est un symbole ! Une passion même !

   Poussée un peu loin, cette dernière nous invite à nous attarder sur les bus, les taxis et autres véhicules plus récents. Joliment et délicieusement entretenus. Vous en croiserez des « i-luxe » sur la Panaméricaine, et de toutes les couleurs. Joli pays…

 

   Une passion qui peut parfois mener un débat sur une voie compliquée. Mes oreilles se sont arrêtés sur un bout de conversation de la table voisine, au restaurant. La conversation était « automobilistique ». Quelle a été ma surprise d’entendre le dénommé Juan clamer haut, fort et à jeun que sa voiture était la prunelle de ses yeux café, et qu’elle avait plus d’importance que sa mère, sa belle-mère et sa femme ! Tout cela devant, assises à la même table, les personnes concernées par ces mots. Pas de réponses, pas d’énervement. Tout cela a tourné à la rigolade.

Il n’empêche que Juan a un beau Toyota Hilux gris métal année 2016, tout propre et garé le plus près possible de l’établissement où nous sommes installés, 4 mètres maximum. C’est la classe. Le grand luxe.