Repas et boissons au Nicaragua

Les lieux pour vous restaurer sont nombreux ! Vous n’aurez pas de mal à trouver des stands sur le bord du trottoir ou de la route, tenus par des locaux qui vendent fruits et chewingum, chips de bananes ou galettes de maïs. Mais aussi des petits échoppes appelées « pulperia » pour acheter paquets de chips ou de gâteaux, bouteilles d’eau ou fruits. Ou encore des « comedor » qui sont des cantines familiales où l’on vous sert souvent un plat du jour unique à base de gallo pinto. Bien sûr, vous pouvez aller dans des restaurants où vous trouverez une carte un peu plus élaborée et des prix plus élevés.

Le weekend, les nicaraguayens élaborent leurs propres nacatalames et les vendent depuis leur garage ou leur maison signalés par une pancarte. Il en va de même pour les boissons, des vendeurs ambulants qui proposent des « frescos » (raccourci de refresco = boisson fraîche) qui sont souvent des boissons à base d’eau et d’ingrédients locaux comme le cacao, les herbes de grama, ou même des jus d’orange pressés dans la rue.

Pourboires au Nicaragua

Les pourboires ne sont généralement pas inclus dans les additions qui vous seront soumises. Il est cependant commun de laisser un pourboire au Nicaragua, sachant qu’il représente un bon complément de revenus pour le serveur. Il faut donc généralement ajouter 10% de l’addition totale avec les taxes.

Si vous avez été satisfaits du service, vous pourrez ajouter jusqu’à 20% ce qui sera fortement apprécié. Les taxes représentent normalement 15%, et parfois les prix indiqués dans les menus ne les incluent pas.

N’hésitez pas à vérifier l’addition. Pour qu’une facture soit légale au Nicaragua, les montants doivent être affichés en monnaie locale, c’est-à-dire en Cordoba. Néanmoins, les menus affichent parfois les prix en dollars, et l’addition en cordoba. Dans ce cas là, demandez bien le taux de change pour vérifier la correspondance et la cohérence des prix. Les arnaques sont rares, mais les erreurs de calculs et de change sont plus fréquentes.

Sécurité au Nicaragua

Le Nicaragua est l’un des pays les plus sûrs d’Amérique centrale, mais aussi l’un des plus pauvres. Pour éviter les mauvaises rencontres, il faudra réfléchir aux quartiers que vous visiterez. À Managua, vous éviterez les quartiers périphériques pauvres et les endroits plus populaires comme les terminaux de bus, les gares routières et les marchés. La plupart des problèmes apparaissent une fois la nuit tombée, ainsi évitez ces endroits dans l’obscurité.

Comme précaution, rangez votre appareil photo après chaque cliché, gardez quelques billets dans votre poche pour éviter de sortir votre portefeuille à chaque paiement, n’exhibez pas vos objets de valeur.

Sur les Corn Islands ou sur la côte caribéenne en général (Bluefields, Puerto Cabezas) vous ferez preuve d’une vigilance particulière. A la plage, les affaires ont vite fait de disparaitre, vous emporterez donc simplement le nécessaire. Si vous sortez de nuit, vous éviterez les objets de valeur. La région étant fréquentée par les trafiquants de drogue pour transborder leurs cargaisons, vous redoublerez de vigilance quant à vos rencontres.

De manière générale, évitez de circuler la nuit : le routes ne sont pas éclairées et les usagers de la route peuvent être, disons, innatendu : animaux errants ou en liberté, chauffeurs et chauffards sans phares, cyclistes, piétons, charettes…

Santé au Nicaragua

Le climat tropical et humide du Nicaragua rendent le pays sanitairement risqué. Les moustiques tigres présents au Nicaragua transmettent par voie sanguine plusieurs maladies, comme la dengue, le virus zika ou le chikungunya. Il convient donc de se protéger des piqûres de moustiques par des répulsifs puissants et adaptés, des vêtements couvrants, moustiquaires et autres diffuseurs.

Sur place, il convient d’avoir une hygiène méfiante vis-à-vis de l’eau et des aliments non cuits qui auraient été en contact avec elle. Evitez de boire l’eau du robinet, de consommer les viandes et poissons crus en dehors des restaurants haut de gamme.

Concernant les bestioles auxquelles vous pourriez avoir à faire, prenez bien soin de secouer vos chaussures et draps avant de vous glisser dedans, il s’agit de l’un des refuges favoris des petits scorpions noirs.

Transports au Nicaragua

Les transports sont relativement bien développés au Nicaragua.
En avion, la compagnie nationale qui assure les vols intérieurs se nomme La Costeña et est efficace. C’est la seule utilisée pour rejoindre Corn Islands, mais vous pourrez également vous déplacer vers Ometepe, San Carlos et bien d’autres villes continentales.

Dans l’enceinte du pays, les infrastructures routières sont bonnes et vous vous déplacerez sans trop de difficultés. Le Nicaragua est traversé par la Panaméricaine, une route bien asphaltée et parfois très fréquentée, les routes secondaires ne sont parfois que de simples pistes.

Pour relier une ville à une autre, c’est le bus, le « chicken bus ». C’est le moyen de prédilection pour tous les voyageurs, facile et peu cher, qui dessert les nombreux villages accessibles par la piste. Pour les trajets principaux inter-cités, le mieux est de choisir l’expreso qui est supposé être plus direct, sinon vous embarquerez à bord d’un « ordinario » qui emmène tout et tout le monde. De manière générale, les horaires sont plus ou moins respectées et les bus ne partent parfois que quand ils sont plein, ce qui peut parfois se produire très vite. Les premiers bus partent à l’aube et les derniers vers 17h/18h. Pour plus de ponctualité et un service de qualité, vous pourrez prendre les bus qui relient plusieurs pays, comme ceux de la compagne Central Line qui font les liaisons entre le Costa Rica et le Nicaragua et bien d’autres entre le Honduras, le Salvador, le Panama.

Pour un moyen de transport plus sûr et plus rapide et pour plus d’autonomie, vous pourrez opter pour la location de voiture. Nous ne saurons trop vous recommander un 4×4, indispensable pour déplacer dans certaines régions à certaines époques. On conduit au Nicaragua comme dans tous les pays en voie de développement en faisant attention aux nids de poule, aux ralentisseurs, aux doubleurs par la droite, aux animaux, aux vélos sans lumières, aux attelages et calèches. Les carrefours manquent parfois d’indications, n’hésitez pas à demander votre chemin, en demandant la ville la plus proche, car beaucoup de gens n’ont parfois jamais voyagé. En ville et au feu, vous serez parfois assaillis par des petits vendeurs d’objets en tout genre et des laveurs de pare-brise qui vous demanderont quelques cordobas.

Vous pourrez opter pour les taxis dans la plupart des villes, se déplacer dans les rues du centre-ville coûte en moyenne 10 à 20 cordobas (soit moins d’1€). Les taxis sont un service partagé au Nicaragua, avec un peu de chance vous irez dans la même direction que votre voisin. Pour vous rendre sur l’ile d’Ometepe, vous serez amené à prendre le ferry De San Jorge, le petit port de Rivas vous prendrez le ferry pour traverser le lac Nicaragua. Un gros navire qui a de nombreuses années de navigation derrière lui, mais qui assure la traversée en 1h15. Pour les Corn Islands, vous relierez la grande île à la petite avec une « panga » , barque à moteur qui peut accueillir une trentaine de personnes, et qui s’avère être pleine de sensations.

Conduite au Nicaragua

Ici, on roule à droite, comme en France. Les feux tricolores sont assez rares dans le pays sauf dans la capitale à Managua. Le reste du temps, des panneaux « ALTO » indiquent l’obligation de s’arrêter et sont l’équivalent de notre STOP français. Le système des priorités à droite n’existe pas, et c’est celui qui klaxonnera en premier pour signaler son arrivée qui conservera la droit de passer sans s’arrêter au carrefour.

Certaines rues sont tout de même en sens unique, et cela sera spécifié avec une grande flèche blanche. Pour vous garer, l’interdiction des trottoirs est signalée par une peinture jaune sur la bordure. Sur les parkings, il y a souvent une personne en charge de surveiller les véhicules et qui vous aide parfois à vous garer. Vous pouvez lui donner quelques cordobas et il se chargera de jeter un œil pendant votre absence. La vitesse maximale autorisée sur les grandes routes est de 80km/h et la police se poste régulièrement sur les côtés pour pénaliser ceux qui ne la respectent pas. Ceinture obligatoire à l’avant, et doublements souvent pratiqués par la droite. Comme dans tous les pays d’Amérique centrale, et encore plus ceux en développement, il vous est recommandé de ne pas conduire de nuit. Dans tous les cas, lorsque vous quittez votre véhicule, ne laissez pas d’objets de valeur à l’intérieur, encore moins de manière visible. Pensez à ranger le GPS et emporter vos affaires. Des simples mesures préventives pour ne pas attirer les curieux.

Préparez votre prochain voyage au Nicaragua !