Bluefields et ses portes grandes ouvertes sur les Caraïbes

La ville a été fondée au début du 17ème par Monsieur Blauvelt, un pirate batave, dont Bluefields était son quartier général pour le départ d’expéditions flibustières et base de stockage pour ses butins. Bluefields ou les champs bleus est la traduction du nom de famille hollandais du maître des lieux de l’époque.

L’histoire de la ville a plus été marquée par le naufrage d’un bateau portugais au large de Bluefields. Des esclaves africains avaient alors échoué en 1641 sur le territoire central américain,  égarés dans le triangle du commerce d’ébène de l’époque.
1861 a marqué la création du protectorat, la zone caribéenne du Honduras et du Nicaragua étaient alors sous le joug des anglais. Le style architectural de Bluefields s’en ressent encore aujourd’hui. Des maisons de style victorien, en bois colorés, sont encore présentes en ville. On y apprend sans cesses des anecdotes historiques.

Bluefields : une ville cosmopolite

Bluefields est la capitale de la région autonome de l’Atlantique Sud, entre Kukra Hill et San Juan del Norte, la mer des Caraïbes et El Rama.

 

C’est une municipalité où convergent plus de 6 groupes ethniques, un véritable mélange ethnique a eu lieu ici, entre africains, métisses, espagnols, anglais et indigènes, une communauté caribéenne de près de 50 000 personnes. On y parle le créole et l’atmosphère est bien “locale” et rustique.

Des maisons en bois habillent le village, sans logique ni aménagement respecté, il y flotte un air des Caraïbes, la musique est omniprésente, le soleil, les palmiers, c’est un autre Nicaragua, encore!

May Pole : une fête traditionnelle à Bluefields

Issue de son histoire et des coutumes britanniques, la ville de Bluefields célèbre chaque année le premier jour du mois de mai. Date correspondant à l’arrivée du printemps en Europe et au début de la saison des pluies au Nicaragua. Des festivités se tiennent tout au long du mois dans les rues de la ville avec des danses au rythme des trompettes et des tambours, un concours culinaire, des défilés et le couronnement de la reine en fin de mois.

Que faire, que voir à Bluefields?

La ville n’a pas de charme particulier et n’est pas un incontournable du Nicaragua. Cependant, vous pourrez prendre plaisir à vous balader dans les rues de Bluefields à la découverte des anciens bâtiments et de la population locale.

Les sites les plus importants de la ville sont les suivants :

  • les églises catholiques et moraves
  • le parc central, el parque de Reyes, en face du palais municipal, où vous pourrez vous détendre à l’ombre de ses arbres
  • le centre de recherche et de documentation de la côte atlantique (BICU-CIDCA) pour approfondir vos connaissances  sur l’histoire, la culture, la biologie marine, l’écologie ou encore la démographie de la côte caribéenne
  • le musée historique de la côte atlantique

S’y rendre

Depuis Managua, la capitale, vous pouvez rejoindre la ville de Bluefields en avion, par des vols quotidiens de la compagnie aérienne La Costeña.

 

Bluefields est également accessible par voie terrestre même si le trajet est bien plus long et qu’il s’agit d’une vraie expédition pour laquelle il faut avoir le temps. Il faudra prendre d’abord un bus jusqu’à la ville de El Rama puis une panga sur le rio Escondido avant d’arriver à Bluefields.

VIDEO Bluefields Nicaragua

Pour un aperçu des routes du grand ouest nicaraguayen regardez l’émission de France 5 « Les routes de l’impossible – Nicaragua, au nom de la loi ».

 

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